Depuis le mois dernier, il est beaucoup question d’un plan vélo mis en place par le gouvernement. Une constatation : La France est un des pays les moins avancés pour l’usage du vélo comme moyen de transport.Peu de français utilisent celui-ci pour se rendre à leur travail et préfèrent utiliser leur voiture. Alors que prendre le vélo est souvent plus rapide, moins onéreux et excellent pour la santé.
Le plan vélo
Pour favoriser l’usage du vélo, le gouvernement prévoit d’investir 350 millions d’euros sur sept ans. Ce fonds servira à cofinancer des infrastructures avec les collectivités. Le plan prévoit par exemple la systématisation des sas vélo aux feux et le développement des doubles sens cyclables (déjà obligatoire dans les zones à 30 km/h) en agglomération, jusqu’à une vitesse maximale de 50 km/h.Rendre obligatoire le marquage des vélos, est aussi une des mesures phares du plan vélo, pour lutter contre le vol de vélos.Pour lutter contre le vol, chaque vélo, neuf ou d’occasion, sera doté d’un numéro d’immatriculation. Le gouvernement demandera également à la SNCF de construire des garages à vélo sécurisés dans les gares, à l’image de ce qui se passe dans d’autres pays.Par contre, aucune aide n’est envisagée pour l’achat de vélo électrique. Depuis 2017, ces subventions sont limitées aux habitants de certaines villes. Un temps suspendue, l’aide sera par exemple renouvelée en 2019 sur la Métropole Aix-Marseille.
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Une carte grise pour vélo ?
Une inquiétude est apparue lors de l’annonce de ce plan vélo : Selon certaines sources, un certificat d’immatriculation serait rendu obligatoire pour tout vélo. On imagine tout de suite les conséquences : une plaque d’immatriculation, le risque de se voir verbalisé à la moindre occasion (pourquoi pas une amende pour stationnement abusif), d’éventuelles taxes comme pour les voitures, une assurance obligatoire et pourquoi pas des amendes pour excès de vitesse ? :)En fait, contrairement à ce qui avait été annoncé initialement sur BFMTV par exemple, il n’y aura pas à proprement parler de carte grise à emporter dans le portefeuille. Pas de plaque d’immatriculation non plus, mais plutôt un marquage physique sur le cadre du vélo à l’image de ce qui se fait déjà avec le système bicycode.Concrètement, d’ici à l’an prochain (2020), tout vélo neuf vendu sera inscrit dans une base de données nationale, avec son numéro d’identification unique et le nom de son propriétaire. Il est prévu d’enchaîner l’année suivante avec une obligation d’immatriculation pour les vélos d’occasion. Mais elle ne s’appliquera que dans le cas de vente opérée par des professionnels.Il n’y aura pas d’obligation d’assurance non plus. Mais le marquage antivol facilitera peut-être les choses avec les assureurs, assurer un vélo contre le vol est assez difficile actuellement.On peut donc espérer que ces mesures permettront de limiter le fléau du vol de vélos.
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